Présentation

Qui sommes nous ?

Evelyne (Vivi)

Sans flagornerie aucune ,je pense être une des plus assidue aux concerts. Depuis 1973 devant le château de Suscinio (Morbihan) à 2021 à Nantes j'ai assisté à 216 concerts en France , en Belgique.

J'avais même prévu de les suivre au Québec dans les années 80 mais la tournée n'a pas eu lieu...Parfois ,j'imagine leurs têtes si j'avais été au 1er rang à Montréal.

Ma maladie handicapante depuis les années 90 m'oblige à avoir un point d'appui dans les concerts debout....C'est la raison pour laquelle , je suis toujours accrochée aux barrières. Jambe dans le plâtre à Lille ou bras cassé à Guingamp ne m'ont jamais éloignée de cet endroit magique.

Les étoiles dans les yeux, les sourires partagés, les regards complices , jamais je n'oublierai.
Tombée dans la marmite triyanesque à 26 ans, ce n'est pas à bientôt 76 que je vais en sortir.

Jean-Pierre

En 1974, un copain de lycée, dont les parents bretons sonr exilés en region parisienne, me donne une cassette . Alors que j'écoutais Hugues Aufray, Bob Dylan mais aussi Pink Floyd, ce fut une découverte! Il y avait , entre autres, deux morceaux du 1er album mais aussi Gilles Servat, Glenmor...Pour être honnète, je n'ai pas tout de suite accroché à Tri Yann. Mais un an plus tard, je les ai vus dans un festival...Ce fut le choc. Et depuis je ne les ai plus quittés.

Au fil des années, mon envie de suivre le groupe n'a fait que croitre...Il y a eu une parenthèse avec l'arrivée des enfants. Moins de concerts mais toujours l'achat des disques ou cassettes.

Parmi mes collègues de travail , il y avait de nombreux bretons venus eux aussi travailler en région parisienne. Au début, ils étaient surpris que je connaisse leur musique.

J'ai l'immense privilège d'avoir pu assister à une des rares représentations du Vaisseau de Pierre au Festival Interceltique à Lorient. Un des plus beaux souvenirs de mon épopée triyanesque, avec le fabuleux concert près d'Angers où le groupe jouait avec l'Orchestre National des Pays de Loire.

Thérèse (Sardinette)

J'ai connu Tri Yann en 1972...Habitant Douai , j'étais monitrice de colonies de vacances...Cette année là, je suis partie à St Pierre Quiberon. Evidemment, il y avait des Bretons. Le soir , pour les veillées autour des feux de camps, les guitares étaient de sortie...Et bien sur , on chantait: Hugues Aufray, Dylan, Graeme Allwright...Et j'entends des titres que je connaissais pas encore. Qui c'est ? Des monos bretons me disent "Un groupe de jeunes qui débutent"...Ils sont de Nantes, se prénomment Jean, Jean Paul et Jean Louis alors on les appelle "Tri Yann an Naoned" les trois Jean de Nantes. On commence à jouer. il y a des fausses notes mais peu importe , cette musique est géniale. Et puis même si on ne savait pas danser les Andro , Hanter dro et autres gavottes , on s'amusait autour du feu. Je suis tombée amoureuse de cette musique et de ce groupe.

De retour dans le Nord, j'ai du mal à trouver des disques. La FNAC de Lille les commande.

En 1982, je déménage à Annecy. J'y rencontre mon mari . D'où vient-il ? De Nantes. C'est un voisin de Jean Louis et il est de la famille de Jean Paul. Le monde est vraiment petit! Dès qu'on peut assister à un concert, on fonce...Mon mari travaille à la poste . Deux de ses collègues connaissent le groupe. Génial! On se retrouvera devant la scène.

Un jour, Tri Yann vient à Annecy. La salle est à un quart d'heure à pieds de la maison.
Et voilà : les bandes de Samoens et de Seynod débarquent à la maison pour la 1ère mi-temps !! Je ne vous explique pas, les copains avaient des garçons ados plus fous que nous encore ! Si sur le chemin, les gens ne savaient pas qu’on allait voir Tri Yann, alors là !
Après le concert retour à la maison, et les copains avaient tout prévu !! ils ont leurs guitares et on continue en prenant le digestif !!! Eh oui Tri Yann même en Haute Savoie !

En 2000, mon mari est muté à Lille. On ne connait personne mais dès qu'on voit une affiche, hop on réserve et on y va à deux. Un jour , on apperçoit un grand Monsieur Gwen ha Du à la main et une petite fille avec un tee shirt "Tri Yann 3ème Génération". On était vraiment émus de voir cette petite fille à fond avec le groupe.

Mon mari est décédé en février 2006. Je me retrouve seule et sans moyens de déplacement. Je me suis inscrite sur le forum du site Tri Yann où il y a une rubrique "covoiturage et rencontres". Et je trouve quelqu'un pour partir de Lille à mon premier concert seule sans mon mari. C’était au mois de juin 2006, le mois de mon anniversaire. Pas le cœur de partir seule mais bon, je crois qu’à ce moment mon mari devait me dire d’y aller.

On ne se connaissait que par le forum alors on se donne rdv dans un café lillois avec nos tee shirts Tri Yann ...C'est le début d'une grande aventure avec "les allumés du 1er rang" une bande qui porte bien son nom.

Françoise

C'est au début des années 70 (1971 ou 1972) que j'ai rencontré Tri Yann pour la première fois lors d'un concert à Locmiquélic ( près de Plouharnel,ville de leur naissance!)

Le coup de foudre! Je les revois entrant en scène, presqu'en courant et chantant Johnny Monfarleau. J'entends toujours Jean-Paul entonnant Le dauphin, L'âge de nos vingt ans..Le concert se terminait alors par "Au pied d'un rosier, au pied d'une rose". Et c'est ce jour-là que l'enchantement a commencé. Tri Yann un jour, Tri Yann toujours!

De 1973 à 1976,j'ai parcouru la Bretagne sur les traces de Tri Yann. Eté 1973,le tour de Bretagne :concerts sous chapiteau. Nos" 4 "Tri Yann envoûtaient le public. C'était la fête à chaque fois.

Je me souviens d'un concert à Erdeven pour protester contre la construction d'une centrale nucléaire. Sur le site, une main verte évoque cette manifestation et me rappelle Tri Yann.

De 1976 à 2011 le grand vide!!!!

Début 2011:Rennes. J'avais quitté Tri Yann en 1976, je les ai retrouvés en 2011 à Rennes. Quand ils sont entrés en scène, je crois que mon coeur s'est arrêté de battre. Je ne peux exprimer ce que j'ai ressenti: émotion,joie mais aussi regret de ne pas les avoir revus plus tôt. C 'est bête mais j'éprouvais le sentiment de les avoir abandonnés!
Les années avaient passé mais le temps semblait n'avoir eu aucune prise sur les 3 JEAN. Le groupe n'était cependant pas tout à fait le même. Ils étaient 4, ils sont 8. Ils se présentaient sur scène en jean, chemise et les voilà costumés! Ce soir-là, j'ai revécu les années folles de ma jeunesse. J'ai su que je les reverras très vite.

Christelle

J'ai découvert le groupe Tri Yann grâce à mon amie, mon âme sœur Évelyne. Mon premier concert fut fabuleux : Les rencontrer en vrai et découvrir la complicité qui existait entre ce groupe et ses fans ,un groupe abordable et d'une gentillesse infinie. A l'occasion des concerts, avant entre amis, pendant devant un merveilleux spectacle et après quand on prolongeait la soirée, je me suis souvent dépassée en me laissant aller à faire ce que je n'aurais pas osé autrement. Et puis il y a aussi Jean Pierre, mon frère de coeur qui partage la même passion que Vivi et qui lui a permis de vivre tant de moments inoubliables.

Je n'oublie pas ces instants où Evelyne et moi nous tenions par la main , pleurant ou riant ensemble. Je la sentais apaisée, elle oubliait tous les soucis de la vie...Je voudrais tant que cela puisse continuer pour elle.

Lila

Je connaissais le groupe sans le connaitre vraiment. Tout le monde a chanté les prisons de Nantes ou bien la Jument de Michao, dans les écoles et ailleurs. Ce sont des classiques.

Ma première rencontre fut au Stade de France à la nuit Celtique en 2004. J'avais vu les affiches dans les métros et j'étais contente qu'ils fassent parti du spectacle.

Je suis émerveillée par tout ce que je vois. Quand tout à coup apparait sur scène un oiseau blanc, un goéland humain. Là, pétrifiée, sidérée, j'ai été prise sous le charme, un vrai coup de foudre... Les Trois Jean ! J'ai adoré encore bien plus que les fois précédentes des nuits celtiques, ces musiques, ces chants…

Puis, un jour un membre de ma famille me demande de prendre par téléphone un concert au théâtre de Poissy. J'appelle et la personne me donne la liste des chanteurs. Quoi ? Il y a Tri Yann ! Je demande un premier rang (déjà là), je n'ai eu que le deuxième. A ce concert j'ai fait la connaissance du groupe. Ils étaient tous avec un costume assez farfelu. J'ai cru que Jean-Luc faisait parti du staff et qu'il venait aider en jouant de la guitare. N'importe quoi !! Mais quel talent, cet homme !! Je suis toujours accrochée à ses doigts quand ceux-ci courent sur les cordes de sa guitare.

J'avoue :quand j'ai vu Konan la première fois, je l'ai trouvé plus que beau et ai regretté de n'être pas plus jeune. Quand il prenait sa cornemuse ou autre instrument du même style, je planais littéralement de bonheur. Et puis, les autres: Christophe, un Dieu du violon ! Freddy, l'adorable et talentueux musicien. J'ai une faiblesse pour le piano et synthétiseur et lui mène cela avec grandeur. Gérard, très imposant avec sa batterie, et imposant lui-même, mais l'on voit bien que c'est le quatrième du trio. Les chansons m'étaient inconnues et super géniales. Quand ils ont entonnés "si mort à mors" j'ai sursauté. Cette chanson, elle était en moi depuis leurs premières années.

Que dire des Trois Jean? Ai-je des mots pour depeindre ces artistes ? Ceux qui sont entrés dans ma vie, dans des moments de détresse et de peine. Je les ai aimés tout de suite. Les voir sur scène est un enchantement. Jean, notre Jean. Beaucoup d'humour, de moquerie. D'ailleurs, comme nous essayons de les suivre à plusieurs concerts, un soir je lui demande une signature il me regarde et :
"Tiens y'a longtemps que l'on ne t'a pas vue"
"Mais j'étais là avant-hier"
"C'est pour ça que je te le dis "
J'ai ri! Quand je l'ai entendu parler à une dédicace, la première fois que je les ai approchés, je trouvais qu'il parlait comme nous, les banlieusards…. Plus tard, il m'a dit qu'il avait de la famille qui vivait dans ma ville.

Virginie

Fan du groupe Tri Yann depuis 1982, année de ma naissance et de génération en génération. Un groupe qui ne m’a jamais déçue au point que j’ai transmis cette fidélité à mon fils de 5 ans. C’est un groupe complet, qui est franc. Tout ce qu’ils entreprennent touche les gens.

À chaque prestation artistique, le groupe fait partager sa sensibilité, son énergie et de l’émotion au public. À travers leurs chansons, il y a toujours un moment qui nous rappelle un morceau de notre vie. On a l’impression que Tri Yann nous parle, à nous spécialement. Ce sont des Hommes, chacun avec leur personnalité de génial ! Je dispose de toute la production de Tri Yann (cassettes, disques, CD). Tri Yann c’est ma Vie, c’est moi, c’est une partie de moi. Ils sont là dans les bons moments comme dans les mauvais.

Tri Yann c’est une famille, ce sont des amis, un mode de vie. Tri Yann est toujours près de mon coeur, dans mon coeur … Je me souviens du dernier message de notre regretté Jean-Paul avec qui j’échangeais pas moins de 4 à 5 courriers pas an… quand je lui ai annoncé le décès de mon papa … il a apaisé ma peine et m’a aidée à avancer comme il était là pour le décès de mon grand-père avec qui il avait partagé un bon nombre de concerts …

 Sur la route et pour être près du coeur et des pensées de « mes »Tri Yann, j’aime toujours à fredonner ma chanson préférée : « le dauphin ».

Date de dernière mise à jour : 20/03/2023